Impact de la pluie
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Les volumes de précipitations
Précipitations
Eau et milieux aquatiques
La pluviométrie (ou mesure des volumes de précipitations), complétée de la nivologie (étude de la neige), varie dans le temps et dans l’espace. Le suivi et la mesure des précipitations sont essentiels pour gérer les ressources en eau : estimer les besoins d'irrigation en agriculture, mieux comprendre le débit des cours d’eau, évaluer la recharge des nappes souterraines, etc.
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Les précipitations sur le territoire
Les précipitations se mesurent en hauteur d’eau tombée au sol rapportée à une unité de surface. L’unité utilisée est le millimètre de précipitation par mètre carré. En supposant une répartition homogène des précipitations sur cette surface, 1 millimètre de pluie représente 1 litre d’eau par mètre carré.
Le cycle de l'eau en France métropolitaine fait intervenir :
- 503 milliards de m³ d'eau apportés par la pluie et la neige ;
- l'évaporation de 314 milliards de m³ d'évaporation (60%) ;
- l'arrivée de 11 milliards de m³ en provenance des pays voisins.
Le volume annuel total des eaux renouvelables est donc de 200 milliards de m³ dont :
- 80 milliards de m³ ruissellent ;
- 120 milliards de m³ s'infiltrent.
Dans ce volume annuel total des eaux renouvelables :
- 6 milliards de m³ sont consommés ou s'évaporent ;
- 18 milliards de m³ sortent du territoire ;
- 176 milliards de m³ s'écoulent vers la mer.
Les précipitations annuelles moyennes en métropole s’échelonnent de 500 à 2000 millimètres en fonction de la situation géographique : elles sont minimales dans les secteurs de plaine éloignés des côtes, et maximales dans les zones de montagne et sur le littoral. En outre-mer, les précipitations moyennes dépassent fréquemment 3000 millimètres et peuvent atteindre des valeurs supérieures à 5000 millimètres.
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Un suivi des précipitations indispensable pour mieux gérer les ressources en eau
Les données de volume des pluies sont obtenues à l’aide de pluviomètres : ils mesurent la hauteur de pluie tombée. Les radars météorologiques sont une autre source d’information : ils localisent les précipitations en temps réel et renseignent sur leur intensité.
L’observation des précipitations est assurée par Météo-France, qui collecte les données sur un réseau de stations pluviométriques, mais également auprès d’observateurs bénévoles.
Le suivi des précipitations est essentiel à la gestion des milieux aquatiques et des ressources en eau. Il permet notamment de comprendre les variations de débit des cours d’eau et d’évaluer la recharge des nappes souterraines.
C’est un aspect essentiel de la prévention des inondations et des sécheresses. En agriculture, la connaissance des quantités de pluie tombées permet également d’ajuster l’irrigation aux besoins des plantes. Sur le long terme, l’accumulation de données affine la compréhension des phénomènes météorologiques et améliore les capacités de prévision des précipitations.
En France, au 1er janvier 2020, on dénombre 2 942 stations de mesure pluviométriques (automatiques ou manuelles).
Les données de pluviométrie sont accessibles sur le site de Météo-France. Consultez les mesures de plus de 3000 stations implantées en Métropole.
Carte des précipitations annuelles
Au delà de la quantité de précipitations, la fréquence, la durée et l’intensité des épisodes pluvieux varient fortement selon le climat.
© Olivier Debuf / Office français de la biodiversité
Pour accompagner les gestionnaires de l’eau, un bulletin national de situation hydrologique (BSH) est réalisé chaque mois en métropole. Il est constitué d’un ensemble de cartes, graphiques et commentaires associés qui présentent la situation quantitative des ressources en eau sur le territoire : la pluviométrie (précipitations totales et précipitations efficaces), le débit des cours d’eau, le niveau des nappes souterraines, l’état de remplissage des barrages-réservoirs, l’observation des assecs en période d’étiage.
Accédez à tous les BSH.