Eau dessalée, une « sel » affaire

Publié le 20 Décembre 2018
Eau et santé

En 1997, Israël inaugure sa première station de dessalement à osmose inverse à Eilat. Vingt ans plus tard, plus de 70% de l’eau potable consommée en Israël provient d’usines de dessalement. Pourtant, à long terme, la facture risque d’être salée : des carences en minéraux ont été observées dans l’ensemble de la population. Le cœur pourrait en être la première victime.

Usine de dessalement de l'eau de mer Mekorot Israël

Le professeur Yona Amitai de l’Université Bar-Ilan étudie de possibles liens entre l’eau et la prévalence de certaines maladies. Ayant déjà réalisé une étude sur le sujet en 2016, celui-ci a participé à une nouvelle étude publiée en juillet associant la consommation d’eau dessalée et des risques cardio-vasculaires en Israël. Cette étude, réalisée avec l’aide des données du groupe Clalit sur près d’un demi-million d’Israéliens, révèle l’étendue de la carence en magnésium et son effet sur la santé.

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