Bulletin de situation hydrologique d'octobre 2018

10 Octobre 2018
Inondations et submersions
Sécheresse
Rivières et cours d’eau
Eaux souterraines

Du fait de conditions anticycloniques persistantes, les précipitations ont été nettement déficitaires sur tout le pays. Le déficit a dépassé souvent 80 % sur le Sud-Est, le littoral atlantique, ainsi que de la Bourgogne aux Pays de la Loire. En moyenne sur l’ensemble du pays, le déficit pluviométrique a atteint 70 %.

Titre
Bulletin de situation hydrologique d'octobre 2018
Type
Synthèse
Auteur(s)
Office International de l’Eau (OIEau)
Direction de la publication
Office International de l’Eau (OIEau)
édition
Ministère chargé de l’environnement (MTES)
Contribution
Agence française pour la biodiversité (AFB), Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique et solidaire (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF)
Date de publication
10 octobre 2018
Couverture spatiale
France métropolitaine
Couverture temporelle
01 septembre 2018
-
30 septembre 2018
Langue
FR
Nombre de pages
19
Droits d'usage

Les températures sont restées le plus souvent supérieures aux normales. Le déficit pluviométrique combiné aux températures élevées a accentué la sécheresse des sols superficiels observée en début de mois sur un large quart nord-est du pays. Cette sécheresse superficielle des sols s’est étendue à la quasi-totalité de l’Hexagone. Les sols sont très secs, localement extrêmement secs sur les régions Bourgogne-Franche-Comté, Alsace, Limousin et Auvergne-Rhône-Alpes.
La situation des nappes au 1er octobre 2018 traduit la poursuite de la période de basses eaux et une reprise de la recharge hivernale qui se fait attendre. Cette situation, liée au déficit pluviométrique de septembre, n’est pas très habituelle pour cette époque de l’année, généralement plus arrosée.
La situation suit la même tendance pour les observations des débits de base et l’hydraulicité où désormais plus aucune zone ne semble épargnée par les manques de précipitations.
Au 10 octobre, 62 départements ont mis en œuvre des mesures de restriction des usages de l’eau. Ils étaient 55 en 2017, 30 en 2016 et 25 en 2015 à la même date.