Bulletin de situation hydrologique de août 2010

Le mois de juillet a été majoritairement déficitaire en terme de pluviométrie. A l'exception, de la pointe bretonne, des Vosges, du nord de l’Alsace, du sud-est de la Corse et de deux zones plus étendues, l’une allant des monts d’Auvergne et du Forez jusqu’à la Bresse, l’autre, de la Sologne au Cambrésis où les excédents sont de l’ordre de 50%, la pluviométrie mensuelle a souvent été inférieure de 25 à 75% à la normale mensuelle. Depuis le début de l'année hydrologique, les cumuls sont proches des normales sur la quasi-totalité du pays. En ce qui concerne le cumul des précipitations efficaces depuis le début de l'année hydrologique, à l'exception du nord du pays à la baie de Somme, de la Corse et du sud des Alpes, la situation est le plus souvent légèrement déficitaire. Au 1er août 2010, la majorité du territoire est concernée par des sols superficiels bien secs. Comparée à la situation moyenne à cette date, la situation est déficitaire sur une large bordure atlantique (hormis le Pays Basque), sur tout le quart nord-ouest jusqu’à la frontière belge et la Champagne, ainsi que du sud de l’Alsace au Jura, à la Bresse, au nord des Alpes et du midi Toulousain au Roussillon et à l’Aubrac. Le niveau des nappes au 1er août 2010 est hétérogène d’une région à l’autre. Seul un tiers des réservoirs affichent un niveau normal voir légèrement excédentaire, en particulier en région PACA où les pluies excessives du mois de juin ont contribué à recharger les nappes, très réactives, de la région. Sur l’ensemble du bassin Parisien et dans le Roussillon, plusieurs grands aquifères présentent des niveaux inférieurs voir très inférieurs à la normale. Cette situation est le résultat de 5 années de déficit pluviométrique. La grande majorité des nappes est en baisse. Cette situation est normale en cette saison qui représente, sur le cycle hydrologique naturel, la période des plus basses eaux (étiage). Au 6 août, 46 départements ont pris des mesures de restriction.